Un grand nombre de producteurs de tomates dans la délégation de Regueb relevant du gouvernorat de Sidi Bouzid, observe un sit-in ouvert au siège de la délégation pour entamer des mouvements de protestation en signe de refus de la politique de laxisme quant à l’intervention des autorités concernées pour trouver une solution adéquate aux problèmes liés à l’excès de production enregistré dans la région et aux difficultés de commercialisation du produit local de tomates sur le marché local.
Les protestataires ont revendiqué l’intervention immédiate des autorités en vue d’interdire l’importation de tomates de Libye. Dans ce même contexte une séance de travail a e lieu en présence du délégué de la région lors de laquelle, ce dernier s’est engagé à trouver une solution à ce problème dans les plus brefs délais.
De son coté, le membre de l’Union régionale des agriculteurs dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, Yassine Amri, a indiqué que l’Union des agriculteurs a réussi, en collaboration avec le groupement interprofessionnel, à trouver une solution temporaire et ce à travers la location de commerces dans la région, afin d’y conserver les excès de production en attendant leur commercialisation aux marchés de gros.
Surprenante que cette situation dans la mesure où, au moment où les citoyens crèvent pour remplir leurs modestes couffins avec quelques légumes et fruits, on assiste à une série de mouvements de protestation revendiquant une solution aux dizaines de tonnes de surproduction de tomates.
D’un côté des tomates à la pelle pour laquelle on ne trouve pas d’espace pour la conserver et, de l’autre, les pauvres mères et pères de familles amenés à acheter des tomates vertes à la pièce et à des prix de pénurie. qu’en serait-il si c’était l’inverse?
Une explication s’impose d’autant que les mêmes problèmes provoquent les mêmes effets. Rappelons-nous la surproduction d’oranges et les problèmes, toujours sans solutions rencontrés.
La saison a été exceptionnelle, ses retombées aussi. La production a évolué d’une façon spectaculaire en 2017 enregistrant une augmentation de 170%, et ce en raison de l’entrée en production de nouvelles plantations.
Et malgré la saturation du marché local en Tunisie, et les problèmes liées à l’exportation du surplus vers les destinations étrangères, les prix de vente au public, n’ont pas connu une baisse pouvant encourager les consommateurs locaux. Au lieu de baisser les prix et de chercher à attirer le maximum de consommateurs, nos agriculteurs ont opté pour les mouvements de protestation en détruisant les excès de production sur la voie publique.
Pareille pour les tomates, le kilo est actuellement proposé à 2.500 dt au minimum. Certains citoyens ont boycotté ce produit en attendant une baisse de son prix de vente. Ne serait-il pas plus intelligent de réguler les prix au lieu de laisser pourrir les tomates?
La loi de l’offre et de la demande reste la première règle du commerce et de l’économie partout dans le monde.
Plus les prix augmentent, plus la quantité offerte augmente et plus la demande diminue.
Les protestataires ont revendiqué l’intervention immédiate des autorités en vue d’interdire l’importation de tomates de Libye. Dans ce même contexte une séance de travail a e lieu en présence du délégué de la région lors de laquelle, ce dernier s’est engagé à trouver une solution à ce problème dans les plus brefs délais.
De son coté, le membre de l’Union régionale des agriculteurs dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, Yassine Amri, a indiqué que l’Union des agriculteurs a réussi, en collaboration avec le groupement interprofessionnel, à trouver une solution temporaire et ce à travers la location de commerces dans la région, afin d’y conserver les excès de production en attendant leur commercialisation aux marchés de gros.
Surprenante que cette situation dans la mesure où, au moment où les citoyens crèvent pour remplir leurs modestes couffins avec quelques légumes et fruits, on assiste à une série de mouvements de protestation revendiquant une solution aux dizaines de tonnes de surproduction de tomates.
D’un côté des tomates à la pelle pour laquelle on ne trouve pas d’espace pour la conserver et, de l’autre, les pauvres mères et pères de familles amenés à acheter des tomates vertes à la pièce et à des prix de pénurie. qu’en serait-il si c’était l’inverse?
Une explication s’impose d’autant que les mêmes problèmes provoquent les mêmes effets. Rappelons-nous la surproduction d’oranges et les problèmes, toujours sans solutions rencontrés.
La saison a été exceptionnelle, ses retombées aussi. La production a évolué d’une façon spectaculaire en 2017 enregistrant une augmentation de 170%, et ce en raison de l’entrée en production de nouvelles plantations.
Et malgré la saturation du marché local en Tunisie, et les problèmes liées à l’exportation du surplus vers les destinations étrangères, les prix de vente au public, n’ont pas connu une baisse pouvant encourager les consommateurs locaux. Au lieu de baisser les prix et de chercher à attirer le maximum de consommateurs, nos agriculteurs ont opté pour les mouvements de protestation en détruisant les excès de production sur la voie publique.
Pareille pour les tomates, le kilo est actuellement proposé à 2.500 dt au minimum. Certains citoyens ont boycotté ce produit en attendant une baisse de son prix de vente. Ne serait-il pas plus intelligent de réguler les prix au lieu de laisser pourrir les tomates?
La loi de l’offre et de la demande reste la première règle du commerce et de l’économie partout dans le monde.
Plus les prix augmentent, plus la quantité offerte augmente et plus la demande diminue.
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