La fuite planétaire nommée Panama Papers continue de secouer le monde
des finances, mais qu’en est-il des personnalités tunisiennes ?
Selon le journal d’investigation Inkyfada, qui a eu accès à ces documents « Panama Papers », une dizaine de tunisiens sont impliqués dans la création de sociétés offshore, dont des hommes politiques, des avocats et un patron de média en Tunisie.
Dans un article publié dans la soirée du lundi 4 avril 2016, intitulé « #PANAMAPAPERS MOHSEN MARZOUK EN ROUTE POUR LE OFFSHORE… », Inkyfada indique que l’ancien secrétaire général de Nidaa Tounes était sur le point de créer sa propre société offshore en décembre 2014, lors des premières élections présidentielles. Marzouk a envoyé un mail à Mossack Fonseca pour constituer une compagnie aux Iles Vierges soulignant vouloir “détenir des placements financiers et s’engager dans des affaires à l’international”.
« Marzouk précise qu’il n’est pas un intermédiaire ou un agent et qu’il sera le propriétaire final de la société […]. Il dit avoir consulté le site et souhaite avoir des précisions sur les honoraires, pour une création de société aux Iles Vierges ou à Anguilla.
Dans l’échange suivant il lui est répondu que puisqu’il est un particulier, il n’est pas possible de traiter avec lui directement. Il lui faut prendre contact avec les services du siège social pour avoir des réponses quant à ses questions sur la constitution d’une entreprise.
Il est finalement orienté vers l’assistante d’un avocat du siège de Mossack Fonseca, qui a été désigné pour l’assister dans sa démarche. « Les documents d’informations pour la création de sociétés aux Iles Vierges et à Anguilla sont joints à l’email », peut-on lire.
Depuis cette dernière correspondance, Mohsen Marzouk semble avoir changé d’avis: il ne répond plus à l’assistante du siège de Mossack Fonseca. Cette dernière l’a à nouveau contacté en avril 2015, toujours sans réponses.
Il ne s’agit, certes, que d’une demande d’information que Marzouk lui-même pourra justifier de mille manières, mais le fait de contacter une telle agence et de demander de telles informations en plus de l’argent qui circule dans les partis sans aucune réelle justification (tout le monde en est au courant), nécessitent des explications. Et puis quand on est un homme politique, il faut faire gaffe à ce qu’on fait..
Selon le journal d’investigation Inkyfada, qui a eu accès à ces documents « Panama Papers », une dizaine de tunisiens sont impliqués dans la création de sociétés offshore, dont des hommes politiques, des avocats et un patron de média en Tunisie.
Dans un article publié dans la soirée du lundi 4 avril 2016, intitulé « #PANAMAPAPERS MOHSEN MARZOUK EN ROUTE POUR LE OFFSHORE… », Inkyfada indique que l’ancien secrétaire général de Nidaa Tounes était sur le point de créer sa propre société offshore en décembre 2014, lors des premières élections présidentielles. Marzouk a envoyé un mail à Mossack Fonseca pour constituer une compagnie aux Iles Vierges soulignant vouloir “détenir des placements financiers et s’engager dans des affaires à l’international”.
« Marzouk précise qu’il n’est pas un intermédiaire ou un agent et qu’il sera le propriétaire final de la société […]. Il dit avoir consulté le site et souhaite avoir des précisions sur les honoraires, pour une création de société aux Iles Vierges ou à Anguilla.
Dans l’échange suivant il lui est répondu que puisqu’il est un particulier, il n’est pas possible de traiter avec lui directement. Il lui faut prendre contact avec les services du siège social pour avoir des réponses quant à ses questions sur la constitution d’une entreprise.
Il est finalement orienté vers l’assistante d’un avocat du siège de Mossack Fonseca, qui a été désigné pour l’assister dans sa démarche. « Les documents d’informations pour la création de sociétés aux Iles Vierges et à Anguilla sont joints à l’email », peut-on lire.
Depuis cette dernière correspondance, Mohsen Marzouk semble avoir changé d’avis: il ne répond plus à l’assistante du siège de Mossack Fonseca. Cette dernière l’a à nouveau contacté en avril 2015, toujours sans réponses.
Il ne s’agit, certes, que d’une demande d’information que Marzouk lui-même pourra justifier de mille manières, mais le fait de contacter une telle agence et de demander de telles informations en plus de l’argent qui circule dans les partis sans aucune réelle justification (tout le monde en est au courant), nécessitent des explications. Et puis quand on est un homme politique, il faut faire gaffe à ce qu’on fait..
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