Avec plus d'un an de retard et cinq mois de crise politique, l'Assemblée constituante tunisienne s'engage dans sa dernière ligne droite.
Dès ce vendredi 3 janvier, les députés tunisiens doivent commencer en plénière le vote article par article du projet de loi fondamentale amendé par chaque parti.
Ce sont des discussions marathon qui débutent ce vendredi à Tunis. En dix jours, les députés doivent se prononcer sur 139 articles et près de 300 amendements. Le processus d'adoption du texte présenté en juin avec près d'un an de retard avait été brutalement interrompu en juillet par l'assassinat du député Mohamed Brahmi.
Les partis sont finalement parvenus à aplanir leurs principaux points de blocage au sein d'une commission de consensus. Dès 2012, les islamistes ont concédé l'abandon du mot charia. Mais la place de l'islam n'est pas encore définitivement tranchée. De vifs échanges sont encore attendus autour de l'article 1 stipulant que « la Tunisie est un État libre » et que « l'Islam est sa religion », mais aussi sur la question des libertés fondamentales.
L'avenir de l'Assemblée une fois la Constitution votée fait également débat. Ennahda souhaite la maintenir jusqu'à la tenue d'élections dont la date n'est pas encore connue ; d'autres demandent sa dissolution sitôt le texte adopté.
Le projet est présenté dès aujourd'hui avec ses amendements et doit être adopté article par article à la majorité absolue. Il doit ensuite passer par un vote à la majorité des deux tiers et dans le cas contraire, par un référendum. Son adoption définitive, espérée pour le 14 janvier, date anniversaire des trois ans de la fuite de Ben Ali, devrait permettre la passation de pouvoir entre l'actuel Premier ministre islamiste et son successeur désigné sans consensus par les partis, pour surmonter la crise politique.
Dès ce vendredi 3 janvier, les députés tunisiens doivent commencer en plénière le vote article par article du projet de loi fondamentale amendé par chaque parti.
Ce sont des discussions marathon qui débutent ce vendredi à Tunis. En dix jours, les députés doivent se prononcer sur 139 articles et près de 300 amendements. Le processus d'adoption du texte présenté en juin avec près d'un an de retard avait été brutalement interrompu en juillet par l'assassinat du député Mohamed Brahmi.
Les partis sont finalement parvenus à aplanir leurs principaux points de blocage au sein d'une commission de consensus. Dès 2012, les islamistes ont concédé l'abandon du mot charia. Mais la place de l'islam n'est pas encore définitivement tranchée. De vifs échanges sont encore attendus autour de l'article 1 stipulant que « la Tunisie est un État libre » et que « l'Islam est sa religion », mais aussi sur la question des libertés fondamentales.
L'avenir de l'Assemblée une fois la Constitution votée fait également débat. Ennahda souhaite la maintenir jusqu'à la tenue d'élections dont la date n'est pas encore connue ; d'autres demandent sa dissolution sitôt le texte adopté.
Le projet est présenté dès aujourd'hui avec ses amendements et doit être adopté article par article à la majorité absolue. Il doit ensuite passer par un vote à la majorité des deux tiers et dans le cas contraire, par un référendum. Son adoption définitive, espérée pour le 14 janvier, date anniversaire des trois ans de la fuite de Ben Ali, devrait permettre la passation de pouvoir entre l'actuel Premier ministre islamiste et son successeur désigné sans consensus par les partis, pour surmonter la crise politique.
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