Mehdi Jomâa, qui devrait succéder aujourd'hui à Laârayedh, serait enclin à ne garder aucun ministre du cabinet sortant «Avec l'élection, hier, du conseil de la direction de l'Isie (avec ses neuf membres), Ali Laârayedh n'a plus de prétexte à faire prévaloir pour faire retarder encore plus la présentation officielle de la démission de son gouvernement.
Demain (aujourd'hui), jeudi 9 janvier, le Quartet rencontre le chef du gouvernement sortant afin de lui demander de rendre exécutoire sa lettre de démission». Ali Zeddini, rapporteur du comité de liaison Dialogue national-ANC, est on ne peut plus clair et concis dans ses révélations à La Presse en commentant les résultats auxquels a abouti la rencontre tenue, hier, entre les chefs des partis politiques et les représentants du Quartet.
L'impression générale de satisfaction pour l'accélération de l'élection, hier, du conseil de direction de l'Isie, à la suite de dures tractations entre les chefs des groupes parlementaires à l'ANC, n'a pas empêché, pour autant, les participants à la réunion d'évoquer deux points qu'ils estiment d'une importance capitale. «D'abord, précise Zeddini, l'amendement de l'article 38 de la Constitution proposé par le constituant d'Ennahdha Abdellatif Abid appelant à l'enracinement des générations montantes dans l'identité arabo-islamique.
Ce qui revient à dire ouvrir la porte à grands battants devant les kouttebs dits islamiques et les jardins d'enfants dits aussi islamiques. Cet amendement a suscité la colère et la désapprobation des partis de la gauche démocratique. Ils appellent à ce qu'il soit purement et simplement rejeté.
Ensuite, la révision des redevances imposées aux agriculteurs dans le cadre de la loi de finances 2014. Même Ennahdha a publié un communiqué dans lequel il a exigé que le gouvernement annule ces taxes, ce qui a été fait».
Quant à la rencontre que les représentants du Quartet ont tenue, mardi soir, avec Mehdi Jomâa, futur chef du gouvernement, on apprend qu'il a permis de clarifier les choses quant aux informations parlant de l'éventualité du maintien de certains ministres de Laârayedh parmi l'équipe ministérielle attendue.
«Il nous est apparu, d'après les échanges avec Mehdi Jomâa qu'il a déjà tranché et que Nidhal Ouerfelli, Mongi Marzouk et Mohamed Salmane ne seront pas retenus dans le prochain gouvernement. Pour ce qui est de Lotfi Ben Jeddou, nous avons le sentiment que ses chances de maintien au sein du cabinet Jomâa ne sont plus aussi fortes qu'auparavant», indique une source informée auprès du Quartet.
La même source ajoute : «Les représentants du Quartet ont, de leur côté, insisté sur le principe de la feuille blanche par souci de neutralité et d'indépendance des personnalités qui formeront le gouvernement Jomâa.
L'institution du Dialogue national, en premier lieu le Quartet, est disposée à soutenir le gouvernement Jomâa à condition qu'il respecte scrupuleusement les dispositions contenues dans la feuille de route. En d'autres termes, Jomâa ne doit, en aucun moment, oublier qu'il est le choix du Dialogue national et qu'il n'a de comptes à rendre à aucun parti politique».
Reste à savoir si Ali Laârayedh va respecter aujourd'hui son engagement de partir, une fois l'Isie et son président élus. Attendons voir.
Demain (aujourd'hui), jeudi 9 janvier, le Quartet rencontre le chef du gouvernement sortant afin de lui demander de rendre exécutoire sa lettre de démission». Ali Zeddini, rapporteur du comité de liaison Dialogue national-ANC, est on ne peut plus clair et concis dans ses révélations à La Presse en commentant les résultats auxquels a abouti la rencontre tenue, hier, entre les chefs des partis politiques et les représentants du Quartet.
L'impression générale de satisfaction pour l'accélération de l'élection, hier, du conseil de direction de l'Isie, à la suite de dures tractations entre les chefs des groupes parlementaires à l'ANC, n'a pas empêché, pour autant, les participants à la réunion d'évoquer deux points qu'ils estiment d'une importance capitale. «D'abord, précise Zeddini, l'amendement de l'article 38 de la Constitution proposé par le constituant d'Ennahdha Abdellatif Abid appelant à l'enracinement des générations montantes dans l'identité arabo-islamique.
Ce qui revient à dire ouvrir la porte à grands battants devant les kouttebs dits islamiques et les jardins d'enfants dits aussi islamiques. Cet amendement a suscité la colère et la désapprobation des partis de la gauche démocratique. Ils appellent à ce qu'il soit purement et simplement rejeté.
Ensuite, la révision des redevances imposées aux agriculteurs dans le cadre de la loi de finances 2014. Même Ennahdha a publié un communiqué dans lequel il a exigé que le gouvernement annule ces taxes, ce qui a été fait».
Quant à la rencontre que les représentants du Quartet ont tenue, mardi soir, avec Mehdi Jomâa, futur chef du gouvernement, on apprend qu'il a permis de clarifier les choses quant aux informations parlant de l'éventualité du maintien de certains ministres de Laârayedh parmi l'équipe ministérielle attendue.
«Il nous est apparu, d'après les échanges avec Mehdi Jomâa qu'il a déjà tranché et que Nidhal Ouerfelli, Mongi Marzouk et Mohamed Salmane ne seront pas retenus dans le prochain gouvernement. Pour ce qui est de Lotfi Ben Jeddou, nous avons le sentiment que ses chances de maintien au sein du cabinet Jomâa ne sont plus aussi fortes qu'auparavant», indique une source informée auprès du Quartet.
La même source ajoute : «Les représentants du Quartet ont, de leur côté, insisté sur le principe de la feuille blanche par souci de neutralité et d'indépendance des personnalités qui formeront le gouvernement Jomâa.
L'institution du Dialogue national, en premier lieu le Quartet, est disposée à soutenir le gouvernement Jomâa à condition qu'il respecte scrupuleusement les dispositions contenues dans la feuille de route. En d'autres termes, Jomâa ne doit, en aucun moment, oublier qu'il est le choix du Dialogue national et qu'il n'a de comptes à rendre à aucun parti politique».
Reste à savoir si Ali Laârayedh va respecter aujourd'hui son engagement de partir, une fois l'Isie et son président élus. Attendons voir.
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