A un colloque organisé par Yadh Ben Achour, Sahbi Attig, faucon d'Ennahdha, fustigeait, à juste titre, les coupables de l'avoir privé des siens durant dix-sept années de prison. Nul n'oubliera jamais le message de Mandela, mais pardonner aux tortionnaires leur férocité sera moins aisé aux victimes du sadisme forcené. Certains moururent sous la torture et une poigné de collègues signèrent une pétition parue contre la monstrueuse liquidation.
Aujourd'hui, l'ancien défenseur des drois humains exploite les archives au mépris de tous les droits citoyens, selon plusieurs commentateurs. Pour de multiples raisons au premier rang desquelles figurent d'une part le souci d'éviter l'accusation afférente à la vengeance et, d'autre part, l'installation sur les hauteurs de l'Etat soumis au feu de la critique, les islamistes préfèrent ne pas divulguer eux-mêmes les noms des journalistes jugés profiteurs de l'ambiance entretenue par l'usurpateur.
Tel est le premier jalon à repérer sur la voie de l'explication. Le second a partie liée avec la ficelle au bout de laquelle opère le provisoire locataire du palais présidentiel. Ennahdha n'a guère besoin de palais pour suggérer à son allié mineur l'itinéraire salutaire. Elle confie au second couteau le soin de convier les journalistes à visiter les abords de l'échafaud. A propos des copies sorties ou de la publication éventuelle, voici la motivation de l'autorité soudain revenue à la raison: «La présidence du gouvernement n'intervient pas dans les affaires commerciales de l'Imprimerie officielle». Ainsi paraît le troisième jalon mêlé à la convergence réelle des probabilités rationnelles.
Voici donc venu après le rouge de Mao et le vert de Kadhafi le noir de Marzouki.
Et qu'importe au prince d'accomplir le bien ou de commettre le mal si l'essentiel demeure, sans cesse, d'occuper l'esprit des sujets ? Mettre en vente les palais, patrimoine de la société, ou attaquer le Pharaon exhibent les gesticulations propices aux débats de l'agora. Le rêveur à une présidence moins provisoire songe à son heure de gloire. Hélas, pour lui, Ghannouchi n'est pas si abruti.
Aujourd'hui, l'ancien défenseur des drois humains exploite les archives au mépris de tous les droits citoyens, selon plusieurs commentateurs. Pour de multiples raisons au premier rang desquelles figurent d'une part le souci d'éviter l'accusation afférente à la vengeance et, d'autre part, l'installation sur les hauteurs de l'Etat soumis au feu de la critique, les islamistes préfèrent ne pas divulguer eux-mêmes les noms des journalistes jugés profiteurs de l'ambiance entretenue par l'usurpateur.
Tel est le premier jalon à repérer sur la voie de l'explication. Le second a partie liée avec la ficelle au bout de laquelle opère le provisoire locataire du palais présidentiel. Ennahdha n'a guère besoin de palais pour suggérer à son allié mineur l'itinéraire salutaire. Elle confie au second couteau le soin de convier les journalistes à visiter les abords de l'échafaud. A propos des copies sorties ou de la publication éventuelle, voici la motivation de l'autorité soudain revenue à la raison: «La présidence du gouvernement n'intervient pas dans les affaires commerciales de l'Imprimerie officielle». Ainsi paraît le troisième jalon mêlé à la convergence réelle des probabilités rationnelles.
Voici donc venu après le rouge de Mao et le vert de Kadhafi le noir de Marzouki.
Et qu'importe au prince d'accomplir le bien ou de commettre le mal si l'essentiel demeure, sans cesse, d'occuper l'esprit des sujets ? Mettre en vente les palais, patrimoine de la société, ou attaquer le Pharaon exhibent les gesticulations propices aux débats de l'agora. Le rêveur à une présidence moins provisoire songe à son heure de gloire. Hélas, pour lui, Ghannouchi n'est pas si abruti.
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