Des mesures de sécurité exceptionnelles ont été, d'ores et déjà, prises dans les établissements hôteliers, en prévision des fêtes de fin d'année. Certains ont opté pour la fermeture pure et simple de la boîte !
Branle-bas, ces jours-ci, dans tous les hôtels du pays qui préparent activement la grande parade des fêtes de fin d'année. Des fêtes qui, en conjoncture normale, permettaient à nos hôteliers d'engranger d'importantes recettes. Mieux, plusieurs connaissent un «surbooking». «Avant la révolution, le réveillon faisait notre joie et comblait le vide engendré par la basse saison touristique», nous confie le gérant d'un hôtel sis à Hammamet qui regrette que «les temps aient changé pour le céder aux périodes des vaches maigres consécutives à l'insécurité qui règne désormais dans le pays».
Deux précautions valent mieux qu'une
Insécurité : le mot est lancé pour traduire le profond malaise qui obnubile pratiquement tous nos hôteliers, à l'heure où tout le monde, y compris le ministre de l'Intérieur en personne, ne cesse de parler de «sérieuses menaces terroristes» et d'«imminents attentats pour les jours à venir». C'est pourquoi des réunions préparatoires de plus en plus fréquentes ont été tenues récemment entre les hôteliers, les représentants des ministères de l'Intérieur et du Tourisme, ainsi que les gouverneurs des régions, en vue d'arrêter les mesures préventives qui s'imposent et susceptibles de garantir un réveillon sans faute. Ces mesures consistent notamment en :
1- L'augmentation du nombre d'agents de sécurité privés à l'intérieur et aux alentours des hôtels
2- La mise en place, aux portes d'accès de ces établissements, d'équipements de détection d'armes et d'explosifs.
3- L'imposition d'un contrôle strict (identité, bagages, véhicules... ) sur tous les clients.
4- L'arrestation immédiate de tout intrus sur lequel pèsent des soupçons.
5- L'application d'un suivi de tous les instants avec les proches postes de police et de la Garde nationale.
Pour sa part, le ministère de l'Intérieur a pris, à cette même occasion, des mesures de sécurité exceptionnelles, avec notamment un contrôle rigoureux sur les principaux axes routiers et les entrées des villes touristiques, l'intensification des rafles, la multiplication des descentes policières, la multiplication des descentes policières dans les quartiers dits «à haut risque», l'acheminement de renforts sécuritaires autour des hôtels et restaurants touristiques, outre un quadrillage musclé des frontières terrestres, aériennes et maritimes.
Un mal nécessaire
Toutes ces mesures préventives, d'une ampleur sans précédent, porteront-elles leurs fruits. «Je l'espère vivement», répond un hôtelier qui affirme que «si je me sens sécurisé sur ce plan, je redoute cependant l'ombre d'une baisse des réservations consécutives à la persistance des menaces terroristes, bien que le programme d'animation que nous ayons concocté s'annonce franchement tentant : réduction des tarifs, cadeaux à gogo, veillées gaies, production de chanteurs de renom, etc.». Si des hôteliers ont ainsi donné libre cours à leur imagination pour espérer drainer la grande foule, il n'en est pas de même pour d'autres qui, au nom de l'inventaire, ou sous prétexte d'engager des travaux de rénovation, ont décidé carrément de fermer leurs établissements pour éviter de... réveillonner idiot ! Abou Iyadh est sans doute passé par là.
Branle-bas, ces jours-ci, dans tous les hôtels du pays qui préparent activement la grande parade des fêtes de fin d'année. Des fêtes qui, en conjoncture normale, permettaient à nos hôteliers d'engranger d'importantes recettes. Mieux, plusieurs connaissent un «surbooking». «Avant la révolution, le réveillon faisait notre joie et comblait le vide engendré par la basse saison touristique», nous confie le gérant d'un hôtel sis à Hammamet qui regrette que «les temps aient changé pour le céder aux périodes des vaches maigres consécutives à l'insécurité qui règne désormais dans le pays».
Deux précautions valent mieux qu'une
Insécurité : le mot est lancé pour traduire le profond malaise qui obnubile pratiquement tous nos hôteliers, à l'heure où tout le monde, y compris le ministre de l'Intérieur en personne, ne cesse de parler de «sérieuses menaces terroristes» et d'«imminents attentats pour les jours à venir». C'est pourquoi des réunions préparatoires de plus en plus fréquentes ont été tenues récemment entre les hôteliers, les représentants des ministères de l'Intérieur et du Tourisme, ainsi que les gouverneurs des régions, en vue d'arrêter les mesures préventives qui s'imposent et susceptibles de garantir un réveillon sans faute. Ces mesures consistent notamment en :
1- L'augmentation du nombre d'agents de sécurité privés à l'intérieur et aux alentours des hôtels
2- La mise en place, aux portes d'accès de ces établissements, d'équipements de détection d'armes et d'explosifs.
3- L'imposition d'un contrôle strict (identité, bagages, véhicules... ) sur tous les clients.
4- L'arrestation immédiate de tout intrus sur lequel pèsent des soupçons.
5- L'application d'un suivi de tous les instants avec les proches postes de police et de la Garde nationale.
Pour sa part, le ministère de l'Intérieur a pris, à cette même occasion, des mesures de sécurité exceptionnelles, avec notamment un contrôle rigoureux sur les principaux axes routiers et les entrées des villes touristiques, l'intensification des rafles, la multiplication des descentes policières, la multiplication des descentes policières dans les quartiers dits «à haut risque», l'acheminement de renforts sécuritaires autour des hôtels et restaurants touristiques, outre un quadrillage musclé des frontières terrestres, aériennes et maritimes.
Un mal nécessaire
Toutes ces mesures préventives, d'une ampleur sans précédent, porteront-elles leurs fruits. «Je l'espère vivement», répond un hôtelier qui affirme que «si je me sens sécurisé sur ce plan, je redoute cependant l'ombre d'une baisse des réservations consécutives à la persistance des menaces terroristes, bien que le programme d'animation que nous ayons concocté s'annonce franchement tentant : réduction des tarifs, cadeaux à gogo, veillées gaies, production de chanteurs de renom, etc.». Si des hôteliers ont ainsi donné libre cours à leur imagination pour espérer drainer la grande foule, il n'en est pas de même pour d'autres qui, au nom de l'inventaire, ou sous prétexte d'engager des travaux de rénovation, ont décidé carrément de fermer leurs établissements pour éviter de... réveillonner idiot ! Abou Iyadh est sans doute passé par là.
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