Des organisations rappellent que Moncef Marzouki a pourtant gracié 79 prisonniers de droit commun
Des organisations tunisiennes et internationales ont revendiqué hier après-midi, lors d'un point de presse organisé à Tunis, la libération immédiate de Jabeur Majri, Weld 15, et de tous les jeunes détenus ou sujets de poursuites judiciaires pour leurs opinions et idées.
Arrêté depuis le 5 mars 2012, Jabeur Mejri est condamné, ainsi qu'un autre blogueur Ghazi Béji toujours en cavale, à sept ans et demi de prison pour diffusion d'informations erronées, atteinte aux bonnes mœurs et publication de caricatures portant outrage au prophète.
Le jeune rappeur tunisien Alaeddine Yaâcoubi, alias Weld el 15, a été condamné le 5 décembre dernier à quatre mois de prison ferme pour outrage à fonctionnaires, atteinte aux bonnes mœurs et diffamation de la police.
Le comité de soutien de Jabeur Mejri, l'Association tunisienne des femmes démocrates, l'association Tahadi, l'Organisation tunisienne pour la citoyenneté, le réseau Dostourna, le réseau Euromed et la Fédération internationale des droits de l'Homme ont déploré «la série de procès visant à sanctionner l'exercice des libertés d'opinion et d'expression qui ont particulièrement ciblé les jeunes et dont le cas de Jabeur Majri s'avère le plus emblématique», selon eux.
Ils ont rappelé que le président de la République provisoire Moncef Marzouki a décidé de gracier 79 prisonniers tunisiens, le 10 décembre, à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'Homme «sans dire un mot sur Jabeur Majri, le premier prisonnier politique en Tunisie après la révolution» d'après eux.
Des organisations tunisiennes et internationales ont revendiqué hier après-midi, lors d'un point de presse organisé à Tunis, la libération immédiate de Jabeur Majri, Weld 15, et de tous les jeunes détenus ou sujets de poursuites judiciaires pour leurs opinions et idées.
Arrêté depuis le 5 mars 2012, Jabeur Mejri est condamné, ainsi qu'un autre blogueur Ghazi Béji toujours en cavale, à sept ans et demi de prison pour diffusion d'informations erronées, atteinte aux bonnes mœurs et publication de caricatures portant outrage au prophète.
Le jeune rappeur tunisien Alaeddine Yaâcoubi, alias Weld el 15, a été condamné le 5 décembre dernier à quatre mois de prison ferme pour outrage à fonctionnaires, atteinte aux bonnes mœurs et diffamation de la police.
Le comité de soutien de Jabeur Mejri, l'Association tunisienne des femmes démocrates, l'association Tahadi, l'Organisation tunisienne pour la citoyenneté, le réseau Dostourna, le réseau Euromed et la Fédération internationale des droits de l'Homme ont déploré «la série de procès visant à sanctionner l'exercice des libertés d'opinion et d'expression qui ont particulièrement ciblé les jeunes et dont le cas de Jabeur Majri s'avère le plus emblématique», selon eux.
Ils ont rappelé que le président de la République provisoire Moncef Marzouki a décidé de gracier 79 prisonniers tunisiens, le 10 décembre, à l'occasion de la Journée internationale des droits de l'Homme «sans dire un mot sur Jabeur Majri, le premier prisonnier politique en Tunisie après la révolution» d'après eux.
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