Au lendemain de la chute du président Morsi, c'est tout le monde arabe qui vit à l'heure égyptienne. Et plus particulièrement la Tunisie, pionnière avec sa révolution de Jasmin, comme le rappelle Patricia Loison. Béatrice Gelot, envoyée spéciale pour Soir3, a suivi la visite officielle du chef de l'Etat français.
L'Egypte a été au centre de la conférence de presse des présidents Hollande et Marzouki. Officiellement, François Hollande se refuse à parler de "coup d'Etat". Pour lui, ce qui se passe en Egypte est avant tout l'échec de Mohamed Morsi. Un "processus arrêté", contrairement à la Tunisie, qui maîtrise son avenir avec une constitution en cours de rédaction et des élections avant la fin de l'année.
François Hollande a clairement dit aux Tunisiens qu'ils avaient une "obligation de réussite", qu'ils étaient une "référence", et que "le monde arabe et les Européens [avaient] les yeux braqués sur eux".
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