C'est une audience capitale qui s'est ouverten mercredi matin au tribunal de Tunis.
Dans le box des accusés : trois militantes féministes, deux Françaises
et une Allemande, jugées pour avoir manifesté seins nus dans la rue en
mai dernier.
Leur procès en première instance, le 12 juin, avait été assez expéditif et n'avait pas permis à leurs avocats de s'exprimer. Le tribunal avait alors condamné les trois femmes à quatre mois de prison pour "atteinte aux bonnes mœurs et à la pudeur". Des actes qu'elles "regrettent", ont-elles assuré mercredi matin.
Aujourd'hui, la défense espère deux choses : éviter à tout prix un report du procès et obtenir la libération de leurs clientes d'ici la fin de la semaine. L'appel aurait eu lieu plus tôt si les associations islamistes n'avait pas déclenché une procédure pour se porter partie civile.
Un verdict jugé sévère
L'énoncé de leur peine avait provoqué la consternation de leurs avocats mais aussi de leurs familles. La mère de Pauline Hillier avait déploré la longueur de la peine et appelé la France à réagir. Les ONG de défense des droits de l'homme étaient également montées au créneau, jugeant que l'action des Femen relevait de la liberté d'expression. Réaction similaire de la part de la France, de l'Allemagne et de l'Union Européenne. Mardi, d'autres Femen se sont jetées seins nus sur la voiture de premier ministre tunisien de passage à Bruxelles pour réclamer la libération de leurs amies.
Les trois Femen sont dans les geôles tunisiennes depuis le 29 mai dernier, date à laquelle elles avaient mené une action seins nus à Tunis pour soutenir une autre militante, Amina Sboui, emprisonnée, elle, depuis plus d'un mois. La jeune femme avait peint "FEMEN" sur le mur d'un cimetière musulman pour protester contre une manifestation salafiste. Elle risque deux ans de prison pour profanation de sépulture.
Leur procès en première instance, le 12 juin, avait été assez expéditif et n'avait pas permis à leurs avocats de s'exprimer. Le tribunal avait alors condamné les trois femmes à quatre mois de prison pour "atteinte aux bonnes mœurs et à la pudeur". Des actes qu'elles "regrettent", ont-elles assuré mercredi matin.
Aujourd'hui, la défense espère deux choses : éviter à tout prix un report du procès et obtenir la libération de leurs clientes d'ici la fin de la semaine. L'appel aurait eu lieu plus tôt si les associations islamistes n'avait pas déclenché une procédure pour se porter partie civile.
Un verdict jugé sévère
L'énoncé de leur peine avait provoqué la consternation de leurs avocats mais aussi de leurs familles. La mère de Pauline Hillier avait déploré la longueur de la peine et appelé la France à réagir. Les ONG de défense des droits de l'homme étaient également montées au créneau, jugeant que l'action des Femen relevait de la liberté d'expression. Réaction similaire de la part de la France, de l'Allemagne et de l'Union Européenne. Mardi, d'autres Femen se sont jetées seins nus sur la voiture de premier ministre tunisien de passage à Bruxelles pour réclamer la libération de leurs amies.
Les trois Femen sont dans les geôles tunisiennes depuis le 29 mai dernier, date à laquelle elles avaient mené une action seins nus à Tunis pour soutenir une autre militante, Amina Sboui, emprisonnée, elle, depuis plus d'un mois. La jeune femme avait peint "FEMEN" sur le mur d'un cimetière musulman pour protester contre une manifestation salafiste. Elle risque deux ans de prison pour profanation de sépulture.
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