La situation se corse en Tunisie. Après l'assassinat de Chokri Belaïd, chef du mouvement d'opposition de gauche des Patriotes démocrates, le Premier ministre tunisien, Hamadi Jebali, a annoncé mercredi 6 février la formation d'un "gouvernement de compétences nationales sans appartenance politique".
Il "aura un mandat limité à la gestion des affaires du pays jusqu'à la tenue d'élections dans les plus brefs délais", a-t-il précisé dans un discours télévisé
.
La mort de cet avocat de 48 ans, mercredi matin, a déclenché de violentes manifestations à Tunis et dans le reste du pays. Un policier a été tué dans la capitale.
L'assassinat de Chokri Belaïd survient en pleine aggravation des violences politiques, deux ans après la révolution qui a renversé le président Ben Ali.
Quatre partis d'opposition
- le Front populaire (gauche), le Parti républicain, Al Massar et Nidaa Tounes (centre) - ont appelé à une grève générale jeudi et suspendu leur participation à l'Assemblée nationale constituante
Il "aura un mandat limité à la gestion des affaires du pays jusqu'à la tenue d'élections dans les plus brefs délais", a-t-il précisé dans un discours télévisé
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L'assassinat de Chokri Belaïd survient en pleine aggravation des violences politiques, deux ans après la révolution qui a renversé le président Ben Ali.
Quatre partis d'opposition
- le Front populaire (gauche), le Parti républicain, Al Massar et Nidaa Tounes (centre) - ont appelé à une grève générale jeudi et suspendu leur participation à l'Assemblée nationale constituante
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