Le sept national devra remporter ses deux prochains s'il veut se qualifier pour le deuxième tour. Cette nouvelle défaite vient s'ajouter aux déconvenues enregistrées en haltérophilie, gymnastique, escrime, aviron, basketball et volleyball. Il nous reste encore un mince espoir de décrocher des médailles en natation, avec Mellouli, en athlétisme avec Habiba Ghribi aux 3000 mètres steeple et en boxe en athlétisme portent désormais nos espoirs de remporter des médailles, et partant d'éviter l'humiliation suprême pour les soixante dix athlètes que compte la délégation tunisienne, un record historique en matière de participation aux JO et la plus forte délégation africaine.
Cette participation nous aura au moins dessillés les yeux sur nos faiblesses. Sans doute, sommes-nous une grande nation sportive africaine et arabe. Mais les compétitions africaines et arabes n'ont jamais été de bons critères pour évaluer le niveau sportif d'un pays, compte tenu de leur faible niveau. Tout au plus ont-ils permis à nos dirigeants de les instrumentaliser d'une manière éhontée à des fins politiques.Ce qu'il nous faut, c'est nous mesurer à plus fort que nous, les pays de la rive nord de la méditerranée, l'Europe du nord, car c'est à leur contact que l'on pourra s'améliorer. En 12 participations aux jeux olympiques, nous n'avons remporté que 7 médailles dont 4 par Mohamed Gammoudi à lui seul. En 44 ans, nous n'avons décroché que deux médailles d'or, la première par Gammoudi aux 10000 mètres à Mexico en 1968 et la seconde à Pékin en 2008 grâce à Mellouli au 1500 mètres natation. Les deux ont joué le rôle de cache-misère du sport tunisien. Il est temps de rectifier le tir. En privilégiant les sports individuels et les compétitions internationales. Faute de quoi, on risque de reproduire les mêmes erreurs, de collectionner les défaites "honorables" et d'attendre encore…44 ans pour obtenir une troisième médaille d'or (espérons que Mellouli, Ghribi et nos boxeurs nous démentiront). Une fois de plus, les jeux olympiques nous ont remis à notre vraie place : grands parmi les petits et petits parmi les grands.
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