Le mardi 8 novembre, Abdallah Kallel, ex ministre de l’Intérieur Tunisien , Mohammed Ali Ganzoui, Mohammed Gasmi, dit « Bokassa », Mohammed Naceur Alibi, Zouhaïer Redissi, Houssine Jellali, Béchir Saïdi, ont été déférés en état d’arrestation devant la chambre correctionnelle du Tribunal Militaire de Tunis, et Azzedine Jenayeh ainsi que Zine El Abidine Ben Ali déférés en état de fuite, dans l’affaire connue sous le nom de Barakat Essahel dont les faits criminels remontent au mois de mai 1991.
Date à laquelle a débuté la campagne menée par le président déchu et ses agents, des ex ministres comme l’ex ministre de l’Intérieur Abdallah Kallel, l’ex directeur de la Sûreté Mohammed Ali Ganzoui et le Directeur de la Sûreté de l’Etat Azzedine Jenayeh, à l’encontre de militaires accusés à tort de tentative de renversement du régime. Les arrestations et la torture ont concerné plusieurs officiers supérieurs, en coordination avec la Sûreté militaire et l’administration de la Sûreté de l’Etat dans une tentative flagrante de marginalisation de l’armée nationale.
Après la révolution du 14 janvier, la justice a été saisie d’une demande de traduction des criminels qui avaient violé leurs droits et les avaient torturés avec sauvagerie.
Source : 24sur24
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