Selon le ministre tunisien de la Justice, l'ex-président et sa femme Leïla Trabelsi seront, «dans les jours ou les semaines à venir», jugés par contumace dans deux premiers dossiers. La découverte d'armes et de drogue dans le palais présidentiel de Carthage, et les 27 millions de dollars (18 millions d'euros) découverts dans le palais de Sidi Bou Saïd (banlieue nord de Tunis).
Toujours selon Tunisie numérique, qui rapporte les propos tenus lors d'une conférence de presse du Premier ministre, le président serait poursuivi dans 88 affaires, dont 28 ont fait l'objet de mandats d'amener internationaux et ont été déférées devant le Tribunal militaire. Plusieurs pays européens ont depuis gelé les avoirs du président déchu et ceux de sa famille.
Aujourd'hui, quatre mois après sa fuite, Ben Ali fait dire à ses avocats que ces procédures ne sont«qu'une mascarade dont le seul sens est d'illustrer une rupture symbolique avec le passé». Par ailleurs, le vendredi 3 juin 2011, son avocat libanais Maître Akram Azouri avait affirmé que Ben Ali «n'avait aucun bien en dehors de la Tunisie», et ajouté que «si ces autorités ne disent pas de quels avoirs il s'agit, c'est considéré comme un acte de diffamation».
Lundi 6 juin, c'est son avocat français Maître Jean-Yves Le Borgne qui, dans un communiqué, rapporte la parole de son client jusqu'à présent resté mutique:
"Lassé (du) rôle de bouc émissaire reposant sur le mensonge et l'injustice, le président Ben Ali sort exceptionnellement de sa réserve".
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