L’association Business Software Alliance (BSA), qui veille notamment à la légalité des licences en entreprise, vient de publier une étude, en partenariat avec le cabinet IDC, sur le piratage de logiciels pour PC dans le monde en 2009.
D’après cette étude le taux de piratage des logiciels au niveau tunisien s’établit en 2009 à 72% contre 73 % en 2008, un net recul de 1 point depuis 2008 et de 11 points depuis 2004. En 2009, ce taux a représenté une perte directe de 44 millions USD contre 48 millions USD en 2008.
Les estimations d’IDC indiquent que si le taux actuel de piratage de logiciels était réduit de 10 points au cours des trois prochaines années, cela permettrait la création de plus de 200 emplois, viendrait grossir le PIB de plus de 66 millions USD, dégagerait 37 millions USD de chiffre d’affaires supplémentaire pour le secteur local de l’informatique et 6 millions USD de recettes fiscales supplémentaires pour l’État
A l’échelle mondiale : la BSA note que le taux de piratage à l’international est passé de 41 à 43% en un an, tiré notamment par des marchés en pleine expansion où le taux de piratage de logiciels explose, comme la Chine, le Brésil ou l’Inde.
L’union des éditeurs de logiciels souligne ainsi que la valeur commerciale, si elle peut être chiffrée, des logiciels piratés s’élevait, pour l’année 2009, à 51,4 milliards de dollars.
Après avoir passé au crible quelques 111 pays pour mener à bien son étude, la BSA estime que les Etats présentant le plus important taux de piratage (90% et plus) sont la Géorgie, le Zimbabwe et la Moldavie.
MSM
L’étude de la BSA et d’IDC sur le piratage de logiciels dans le monde en 2009 a porté sur 111 pays.
Les logiciels concernés comprennent les systèmes d’exploitation, les “logiciels systèmes” comme les bases de données et les packs de sécurité, les logiciels applicatifs et les logiciels libres et open source “licites”, “à l’exclusion des logiciels fonctionnant due des serveurs”.
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