Après deux mois de négociations, un nouveau chef de gouvernement a été nommé ce samedi soir en Tunisie dans le cadre du dialogue national. Il s'agit de Mehdi Jomaa, actuel ministre de l'Industrie. Ce choix, effectué au terme de neuf heures de discussions, est cependant loin de faire consensus.
Les discussions n'ont pas échoué malgré les difficultés, assure Houcine Abassi, le secrétaire général du syndicat UGTT, qui chapeaute le dialogue national. La nomination de Mehdi Jomaa au poste de Premier ministre s'inscrit dans le cadre d'un accord plus large conclu jeudi, qui doit conduire le parti Ennahda à rendre le pouvoir d'ici quelques semaines pour mettre fin à la crise politique dans laquelle la Tunisie est plongée depuis plusieurs mois.
Mehdi Jomaa, ingénieur de 51 ans, est un homme discret, ingénieur aéronautique de formation, dont la seule expérience politique se résume à ces huit derniers mois passés à la tête du ministère de l'Industrie. Bien que le successeur d'Ali Larayedh n'appartienne à aucun parti, le Front de salut national, la coalition d'opposition, lui trouve trop de couleur politique.
« Mehdi Jomaa est un ministre du gouvernement de la troïka. Il ne peut donc pas être vraiment indépendant. C'est pour cette raison que le Front de salut national n'a pas participé au vote. Nous voyons en lui une continuité de ce gouvernement. Nous ne croyons pas que c'est un gouvernement de salut national ; c'est un échec », juge ainsi Mohammed Jemmour vice-secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unis.
Les partis d'opposition doivent encore se concerter pour décider d'une position commune dans les prochains jours. Mehdi Jomaa a lui deux semaines pour former son gouvernement.
Les discussions n'ont pas échoué malgré les difficultés, assure Houcine Abassi, le secrétaire général du syndicat UGTT, qui chapeaute le dialogue national. La nomination de Mehdi Jomaa au poste de Premier ministre s'inscrit dans le cadre d'un accord plus large conclu jeudi, qui doit conduire le parti Ennahda à rendre le pouvoir d'ici quelques semaines pour mettre fin à la crise politique dans laquelle la Tunisie est plongée depuis plusieurs mois.
Mehdi Jomaa, ingénieur de 51 ans, est un homme discret, ingénieur aéronautique de formation, dont la seule expérience politique se résume à ces huit derniers mois passés à la tête du ministère de l'Industrie. Bien que le successeur d'Ali Larayedh n'appartienne à aucun parti, le Front de salut national, la coalition d'opposition, lui trouve trop de couleur politique.
« Mehdi Jomaa est un ministre du gouvernement de la troïka. Il ne peut donc pas être vraiment indépendant. C'est pour cette raison que le Front de salut national n'a pas participé au vote. Nous voyons en lui une continuité de ce gouvernement. Nous ne croyons pas que c'est un gouvernement de salut national ; c'est un échec », juge ainsi Mohammed Jemmour vice-secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unis.
Les partis d'opposition doivent encore se concerter pour décider d'une position commune dans les prochains jours. Mehdi Jomaa a lui deux semaines pour former son gouvernement.
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